
Comme souvent en tournage, la gestion du temps est complexe !
Hier, j’ai tourné un film pour l’Hotel Mercure. Le prix de vente de ce film ne me permet pas de venir en équipe. Je n’ai donc pas d’assistant pour la lumière.
Il faut alors maitriser quelques astuces pour se débrouiller seul, et vite, tout en shootant de beaux plans.
Merci au comédien Damien Mourguye qui apparait sur les photos.
Le contre-jour n’est pas mon ennemi

Contrairement aux idées reçus, filmer en contre-jour permet une belle lumière : il suffit de bien exposer le sujet, avec un réflecteur improvisé par exemple (ici la feuille blanche).
Utiliser les » zones de confort «

Les « zones de confort » (table de presse, ou alcôve de réunion ) sont prévues pour proposer du confort aux clients. Elles sont donc naturellement bien éclairées. Il suffit donc de filmer dans ces endroits où la lumière est déjà « préparée ». Le résultat donne une impression de réalisme alors que la lumière est tout sauf naturelle.
Garder des marges de manoeuvre pour la post-prod

Quand je filme, je sais que je vais retoucher les images en post-prod essentiellement avec le logiciel FCP X. Je ne considère pas que bruler les blancs, ou boucher les noirs, soit interdit mais cela doit être assumé car la post-prod ne pourra rien y faire. Par contre, l’astuce consiste à filmer avec l’image la plus « plate » possible (peu de contraste) pour pourvoir retoucher en post-prod. Ainsi l’éclairage ne consiste plus à filmer un beau sujet mais un sujet qui a le potentiel à le devenir.
Bilan
Du contre jour et un réflecteur.
Placer les protagonistes dans les espaces où il sont censés être !
Anticiper la post-prod.
Résultat
Le film est en cours de montage, résultat la semaine prochaine.
